Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Présentation

Un blog pour les passionnés de dessin, de peinture, et d' arts plastiques.
Pour ceux qui veulent apprendre : de la découverte, en passant par l'apprentissage puis la  pratique ...
Pour ceux qui veulent créer.
Plus des infos sur les expos, l'histoire de l'art ....

Conseil du jour

 

Vous pourrez retrouver désormais le blog de L'Ocre Bleu à cette nouvelle adresse :

http://l-ocre-bleu.fr/

 

Archives

26 mai 2014 1 26 /05 /mai /2014 22:26

 

 

...

 

Notre "atelier technique" avec comme thème "le dessin" nous permet en ce moment de refaire connaissance avec un outil que nous pensons pourtant bien connaitre.

 

Le crayon à papier que certains appellent aussi crayon de bois, ou crayon " mine de plomb" est en fait en graphite, une variété de carbone.

 

Il est à la base du matériel de dessin.


 Instrument avec de grandes possibilités, il permet à chacun de s’exprimer selon sa propre sensibilité. 

Il donne des gris irisés et réfléchissants.


Sa fabrication a commencé au XVII° s. après la découverte d’un gisement dans le Nord de l’Angleterre.

Le graphite est mélangé à de l'argile pour en faire des crayons : plus on augmente la quantité d'argile plus le crayon est sec.

Il existe toute une variété de mines de l’extra dur :

9H à l’extra tendre : 9B.

B est la 1° lettre du mot « black » : «  noir » en anglais.

H est la 1° lettre du mot « hard » : « dur » en anglais, 

  •   - Les durs : de 9H à H donnent des traits précis, et des ombres claires ; plus le numéro précédent le H est élevé plus la mine est dure.

  •   - Les tendres de 9B à B donnent des traits foncés, utiles pour les ombres sombres.

    Ils sont bien adaptés pour rendre les passages de lumière et d’ombre dans un paysage, ou le modelé d’un visage. Plus le nombre précédent la lettre est grand, plus la mine est tendre et grasse.

  •   - Les HB ou F ( entre les 2 ) donneront un trait fin et léger. C'est le plus courant et le plus utilisé.

 

Pour débuter, choisissez un simple assortiment :

par exemple , HB + 2B + 4B.

 

  • * Les crayons sont souvent protégés par une gangue de bois ; c'est ainsi que nous les connaissons le mieux. Ceci grâce à un certain Monsieur Conté qui a inventé ce «crayon de bois ». Ils sont de forme cylindrique ou hexagonale.

     

  • * Mais vous pouvez trouvez des crayons graphites simplement protégés par une pellicule plastique. Ils sont aussi plus lourds que les crayons à papier car ils sont faits de graphite compressé.

    Ils vous permettent de tracer des traits plus larges et plus affirmés. En travaillant sur la pointe mais aussi en les tenant sur le plat ( sur le côté) pour réaliser ainsi de plus larges surfaces, à la manière d'un travail au fusain.

  • * La poudre de graphite : est fine comme de la poussière.

    C'est du graphite pur utilisé sous sa forme la plus « grasse ».

    Elle produit une grande variété de dégradés subtils, permettant aussi de poser rapidement un sujet et de traduire le mouvement.

 

Partager cet article
Repost0
26 mai 2012 6 26 /05 /mai /2012 07:31

 

 

... est resté une énigme ...

et pourtant cet outil a fait partie pendant des siècles du quotidien!

 

... C'est une mine de plomb,

outil "à dessiner"

et "outil à écrire" ...

 

 

x 

mine de plomb ancienne

Le bout pointu sert à dessiner ou écrire, le bout rond à " régler" le papier

cliquez sur l'image pour avoir accès à l'article précédent

 

 

La pointe de métal plus largement, est un outil d'écriture et de dessin dont l'utilisation remonte à l'antiquité.

Cette tige de métal malléable laisse tout simplement une trace sur le support. 


La première utilisation du plomb dans le domaine de l'écriture a permis le tracé de lignes fines sur le papyrus ou le parchemin pour pouvoir ensuite .... écrire droit. Ainsi Égyptiens, Grecs, et Romains se servaient de petits disques de plomb pour "régler" leur support d'écriture en les faisant glisser le long d'une règle.

la pointe de plomb est la pointe la plus fréquemment utilisée en raison de son prix abordable et de sa facilité d’utilisation. 


Le trait du plomb est gris foncé.

Toujours un peu plus grosse que les autres pointes, sa ligne est plus grasse donc plus lourde.


Le plomb a été utilisé jusqu'au XVIIesiècle. A l'époque on va en effet découvrir à Cumberland, en Angleterre, d'importants gisements de graphite, que l'on baptisa alors plombagine en raison de sa ressemblance avec le plomb, et qui servit à fabriquer des mines de crayon.

C'est Monsieur Conté qui inventera le premier grayon de graphite entouré d'une gangue de bois.

Toutefois, le graphite reste très cher jusqu'au XIX° s., et la mine de plomb reste donc longtemps en usage.

Au XVIII° s. les écoliers « règlent » encore leurs cahiers avec des mines de plomb.

 

La mine du crayon s'appelle toujours lead(« plomb ») en anglais,d'où le fait que, et encore plus dans des bouquins traduits de l'anglais, ce terme de « mine de plomb » perdure.

 

Les mines de plomb qui sont utilisées en dessin aujourd'hui sont donc des mines en graphite, mais ce nom témoigne de l'importance historique du plomb, qui a été utilisé jusqu'au XIXesiècle.

 

Et pour ceux et celles qui en ont les moyens, existent aussi :

- la pointe d'argent dont le trait est d'une belle finesse et laisse de " belles couleurs" de la part de son oxydation

- la pointe en étain qui donne un trait plus subtil que le plomb, car elle est plus dure

- la pointe de cuivre ... moins utilisée

- la pointe d'or, alliée à l'argent le plus souvent, qui donne un trait noir ... Plus l'or est pur, plus le trait est noir.

 

 

Dans tous les cas, avec l'utilisation des pointes en métal ...

plus de problèmes d'usure,

... et plus de taille crayon !

A adopter ?

Pour une mine d'argent ou d'or ... je suis preneur !

 

 

 

Partager cet article
Repost0
9 juin 2011 4 09 /06 /juin /2011 07:11

 

  pastel

 

Depuis quelques semaines, le pastel sec (ou soft) est au centre de nos préoccupations au cours de "l'atelier techniques" du mardi soir.

C'est l'outil le plus "simple" qui nous permet de poser à la fois traits et couleurs.

 

 

Le plus simple car uniquement formé de pigments liés avec de la gomme arabique, ( ou de la gomme adragante ...) et d'une "charge " de craie blanche ( kaolin, blanc d'Espagne, ou talc calciné).

Ce mélange broyé finement avec de l'eau forme une pâte ( en italien, "pasta" d'où le nom de " pastel") qui est ensuite roulée sous forme de petits bâtonnets, séchés ensuite pendant plusieurs jours.

 

Vous voulez vous essayer à leur fabrication ?

Mais j'en ai déjà parlé ! ...

Suivez le guide : ici


 

 

L'origine du pastel remonterait à la préhistoire.

En effet les artistes des peintures rupestres utilisaient une matière à base d'argile, de pigments naturels obtenus par broyage de terres, d'os calcinés et de noir de fumée.

Matière très proche, mais plus rudimentaire !


La première recette de fabrication du bâton de pastel remonte à 1574.

On peut la retrouver dans un ouvrage français, le Syntaxium Artis Miserabilis de Grégorius.

Le pastel était utilisé pour des travaux préparatoires.

Rappelez-vous, c'est à Rosalba Carriera que l'on doit d'avoir utilisé le pastel comme " un outil de peinture" : voir ici .

 

Les bâtonnets de  pastels étaient à l'époque constitués de pigments végétaux ou minéraux broyés et mélangés à des liants comme la gomme adragante, la gomme arabique, le miel, la caséine du lait ou le savon.

Actuellement, beaucoup de  pigments naturels sont remplacés par des pigments de synthèse. Chaque fabricant garde le secret de son "savoir- faire" ; la recette de fabrication est d' importance déterminant la qualité et donc les propriétés de chaque catégorie de pastel

Les supports utilisés le plus couramment pour le pastel sont des papiers teintés dans la masse et enduits d'un collage neutre, ce qui apporte une bonne adhérence pour le pastel. Fabriqués sans acide, ils sont parfaitement résistants à la lumière et au vieillissement. Leur " grain" détermine la qualité de la touche.

L'usage d'un fixatif ( attention de façon modérée toutefois) permet d'assurer une bonne protection de l'oeuvre et augmente "les performances" du papier.

L'art du Pastel est un art raffiné, sensible offrant de grandes possibilités au niveau de l'expression créatrice. Le contact est direct entre le pigment coloré et le support ... sans intermédiaire.
Les différentes couleurs et nuances se mélangent directement sur le papier, sans mélange de couleurs préalable, ce qui laisse toute la spontanéité à l'impulsion créatrice.

Le pastel donne un effet velouté, une douceur, une subtile infinité de nuances, caractéristiques de cet art.


Partager cet article
Repost0
4 août 2009 2 04 /08 /août /2009 08:00
Après avoir fait un tour chez Val'r et découvrant l'ennui que ressentaient ses pinceaux ( ),
je me suis mise à regarder les miens d'un autre oeil ...

S'ennuyaient-ils aussi ?
Pour le moment, ils ne sont pas vraiment en vacances, mais comme selon l'humeur et le besoin je ne les utilise pas tous en même temps, je peux  croire que certains trouvent le temp long...

"Bien  rangés" dans des pots et boites diverses, par "famille"
ils sont toujours en première ligne, prêts à en découdre avec toiles et papiers, et répondent toujours présents à mes sollicitations.

Quoi de plus naturel que de leur rendre enfin hommage !

En poils souples,durs... pinceaux, brosses, spalters restent nos principaux outils,
je dirai même nos principaux amis,
même si couteaux, shapers, voire même ...cartes bancaires
et autres moyens improbables essaient de leur voler la vedette !



Le pinceau est donc un ami qui nous accompagne de longues années ... il est présent lors de nos premier pas, puis lors de nos hésitations, nos moments de doute voire de découragement... mais assiste aussi à nos découvertes, à nos progrès, à nos réussites.... à l'élaboration de nos oeuvres voire de nos chef d'oeuvres !....

Cela mérite bien sûr de notre part quelques attentions à son égard ;
Quelques petits gestes simples pour entretenir l'amitié ...

 - Prenez un moment pour passer en revue vos pinceaux
 - N'en jetez aucun ( ils rendent toujours service même très usés)
 - Evitez le les laisser la tête en bas dans des pots ...ou   dans des trousses fermées ( souvent trop petites), dans un    cas comme dans l'autre ils en gardent une déformation au niveau des " cervicales".
 Je ne parle même pas de les laisser la tête en bas dans des pots de colle, d'acrylique, de liants ... impensable !
 - Rangez les donc bien secs et souples dans des pots, la tête en haut , ou couchés dans des boites selon leur qualité ( les pinceaux chinois préfèrent être à l'horizontale , surtout pour ceux qui ont les poils très longs)
 - Profitez de l'été pour les nettoyer et leur offrir un soin : un petit savonnage au savon de marseille pour les laver, et un soin à l'huile de lin pour les assouplir.

Les pinceaux ont donc aussi besoin de vacances.
Mais leur purs moments de bonheur restent de pouvoir plonger la tête dans un pot d'eau ou dans une belle peinture fraîche et de venir caresser la toile et le papier ...

Offrez leur ce bonheur le plus souvent possible, ils vous le rendront bien !

Partager cet article
Repost0
12 mars 2009 4 12 /03 /mars /2009 06:07


C’est une peinture récente dans l'histoire de la peinture ; elle a pris son essor dans les années 1950- 1960 avec le Pop Art américain.

C'est une peinture moderne, obtenue par la dispersion de pigments dans une émulsion de résine plastique (résine acrylique).

 

C’est une peinture diluable à l’eau, facile à utiliser, sans odeur, qui devient transparente et complètement insoluble après séchage : en séchant, les particules polymères de cette émulsion fusionnent en molécules hexagonales donnant un film pictural souple et homogène qui enserre le pigment. Les couleurs ont tendance à foncer en séchant.

Elle se travaille en couches fines mais permet aussi de nombreux effets de matière.


Les peintures acryliques proposées par les fabricants sont de plus en plus nombreuses, ainsi que les médiums et  autres additifs. Ce qui,en gagnant en richesse et diversité rend leur choix passionnant mais quelquefois difficile.

 

Les peintures  se distinguent surtout par leur consistance et l’étendue des palettes de couleurs proposées.

Employées en couches épaisses, en lavis, en touches… de l’effet « aquarelle » à celui de « la peinture à l’huile »,  les besoins sont donc différents.

Les couches épaisses nécessitent une matière consistante (qui fixe la trace des coups de brosse et des couteaux) ; les plus fluides conviennent mieux aux lavis.

Des médiums permettent de jouer sur la consistance du produit ; mais le choix d’un produit adéquat en fonction du but recherché est préférable.

 

Partager cet article
Repost0
1 octobre 2008 3 01 /10 /octobre /2008 06:37

Le mélange «  pigments - eau – fixatifs » est connu depuis toujours, connu depuis que l'homme a commencé à peindre.


Déjà, les fresques préhistoriques étaient réalisées avec des terres colorées, des craies, des os calcinés et des charbons de bois réduits en poudre puis dissous dans l'eau. Essentiellement trois couleurs : le noir, le blanc et l'ocre.

Les fresques ont été un mode de décoration très populaire dans de nombreuses civilisations paléo- chrétiennes.Le pigment est ici fixé sur le plâtre mouillé avec de la chaux dépurée. Le travail doit être fait rapidement avant séchage, ce qui est difficile car il n'est pas possible de corriger les erreurs éventuelles.


Pour l'aquarelle, les pigments sont broyés extrêmement fins jusqu'à obtenir une parfaite émulsion ; ils sont ensuite liés avec de la gomme adragante, de la dextrine, de la gélatine et d'autres colles. On y ajoute de la glycérine qui permet de pouvoir les garder légèrement humides, du sucre candi ou du miel afin que les couleurs puissent se laisser mouiller facilement par l'eau.

 Puis les peintures sont mises en tubes ou en godets.


La gouache s'obtient à partir de pigments opaques dissous dans de l'eau, épaissis avec de la gomme ou même quelquefois du miel; elle pouvait être utilisée dans la peinture à fresque pour souligner certains détails qui se devaient d'être plus lumineux que d'autres.


La peinture à la détrempe : est une invention très proche de la gouache, dont les pigments sont liés par de l'eau additionnée de colles organiques ou de gommes d'arbres

La peinture à tempéra nécessite un mélange d'eau avec du jaune d'œuf ou de l'huile, en émulsion.

Ces techniques permettent de donner plus d'intensité et de richesse aux couleurs.

Au Moyen Age, les manuscrits étaient des aquarelles dans lesquelles des feuilles d'or étaient ajoutées à la gouache ou à la détrempe.

Les icônes sont peintes à tempéra.

Les peintres orientaux ont réalisé leurs plus belles œuvres à l'Aquarelle sur soie.

Les plus anciens exemples qui nous soient parvenus datent du III° s. Les peintures protégées dans des étuis spéciaux nous sont parvenues en excellent état. Les artistes, avec une remarquable maîtrise du pinceau, réussissent à rendre toute la beauté du monde physique à partir d'un vocabulaire tout à fait spécial. Leur œuvre est toute de symbolisme et de méditation. La période la plus riche de la peinture chinoise s'étend du XIV au XVIII° s., période pendant laquelle en Europe grandissait l'importance de la peinture à l'huile.

Partager cet article
Repost0
20 mai 2008 2 20 /05 /mai /2008 06:05
...J'espère que vous vous êtes bien débrouillés avec les deux premières recettes.
En voici une autre pour compléter votre liste.
Ingrédients :

- pigments
- huile de lin, d'oeillette (préférable pour les couleurs claires)

Préparation:

Sur  votre plaque de verre, avec un couteau, mélangez le pigment avec une quantité à peu près égale d'huile de lin.
Broyez l'ensemble avec votre mollette.
La consistance de la pâte doit être telle qu'elle doit glisser du couteau en un filet fluide et reformer un petit tas conique qui garde sa forme.
Vous pouvez la conserver dans des tubes ou des pots en verre.
Partager cet article
Repost0
17 mai 2008 6 17 /05 /mai /2008 06:02

Il va faire mauvais encore ce week-end, paraît-il;
alors pourquoi pas vous lancer dans une autre petite recette:


Ingrédients :
- pigments
- gomme arabique
- eau distillée
- sucre candi ou miel
- glycérine
-fiel de boeul clarifié
- phénol

- eau gommée ( 1 volume de gomme arabique + 2 volumes d'eau distillée)

Réalisation :
- 12 à 15 heures avant le broyage, mettre chaque pigment dans un petit pot en verre et l'arroser d'eau gommée ( 2 parts d'eau gommée pour une part de pigment)
- Mélanger alors cette préparation, en ajoutant un peu de sucre candi ( ou de miel) avec quelques gouttes de glycérine et 4 à 5 gouttes de fiel de boeuf clarifié.
- Broyer alors en une pâte onctueuse mais assez épaisse (ajouter pendant le broyage quelques gouttes de phénol)
- Ajouter du miel pour augmenter la fluidité et si la pâte a tendance à sécher, rajouter de l'eau gommée.
- Remplir alors des godets et attendre quelques jours avant de s'en servir.

Je vous souhaite un bon week-end rempli de couleurs!
Partager cet article
Repost0
16 mai 2008 5 16 /05 /mai /2008 06:43
Beaucoup d'entre vous travaillent en ce moment avec des pastels secs.
J'ai pensé que cela vous intéresserait d'avoir une "petite recette de cuisine" pour fabriquer ces mêmes pastels.


Ingrédients :


- des pigments
- une charge :kaolin ou matière argileuse
- un agglutinant tel que la gomme adragante ( 1 volume pour 50 volume d'eau)
- quelques gouttes de glycérine

Réalisation:


- Broyez le pigment avec une "certaine quantité " de charge,un peu d'agglutinant (qui rend le pastel très tendre) et quelques gouttes de glycérine.
- Quand le mélange est finement broyé, en faire une boule de pâte que l'on presse pour éliminer les bulles d'air et l'excédent d'eau.
- Faire deux parts:
                - l'une qui donnera des bâtonnets de couleur pure
                - l'autre qui permettra de fabriquer des tons dégradés 
                            - dégradés clairs : à un volume de pâte, on ajoute un volume égal de blanc... que l'on partage de nouveau en deux... pour renouveler l'opération...
                            - dégradés foncés : même opération en mélangeant  du pigment noir ou un pigment complémentaire ....

Réalisation des bâtonnets :


Rouler la pâte en va et vient entre deux plaques de verre huilées et essuyées.
Les laisser sécher à l'air.

Outre le plaisir de fabriquer, il est intéressant lorsque l'on travaille le pastel d'avoir le plus possible de valeurs d'une même nuance, car les pastels ne se mélangent pas si facilement sur le papier.

Il va pleuvoir ce week-end , paraît-il, voilà donc une occupation toute trouvée!
Et je vous assure... on en mangerait!
Partager cet article
Repost0
5 mai 2008 1 05 /05 /mai /2008 06:06
permet la dispersion d'une certaine de quantité de pigments et éventuellement de matières de charge (craie, kaolin, silice....).... dans un liant approprié.
Il faut évidemment bien connaître la réaction des pigments avec le liant choisi.

Le broyage se réalise avec une molette à broyer les couleurs , outil en verre associé à une plaque de verre ou de marbre.

"Recette":

Déposez un petit tas de pigment sur votre plaque, le mouiller d'abord légèrement ( eau ou liant choisi) et triturer pour en faire une pâte sèche;
Déposez celle-ci au centre de la pierre, et commencez alors le broyage proprement dit avec la molette ( en décrivant des mouvements en forme de 8 , lents, réguliers et fermes) en ajoutant une proportion à peu près égale de liant ; Ceci jusqu'à ce que  cette pâte devienne lisse, fluide et brillante.
Votre peinture est prête.

Des liants de broyage existe dans le commerce, prêts à l'emploi.


Partager cet article
Repost0