Si nous reprenons ce que nous a dit
Léonard de Vinci: (voir ici et là)
La perspective atmosphérique ( encore appelée "perspective des couleurs") .....
".... comprend la manière d’atténuer les couleurs à mesure qu’elles s’éloignent de l’œil..."
De façon pratique,
les pinceaux à la main et devant nos couleurs,
comment procéder?
Nous avons à notre disposition plusieurs possibilités en jouant sur les différents contrastes (pris selon les sujets ... seuls ou ensemble) Voir les différents contrastes : ici
Mais, pour résumer :
Pour atténuer les couleurs,
nous devons donc les désaturer.
La saturation est peut-être le paramètre le plus difficile à percevoir.
C'est le degré de vivacité ou de pureté de la couleur ...
En désaturant nous devons donc diminuer la vivacité ou la pureté de cette même couleur.
Nous désaturons une couleur "en général" en ajoutant ( dans un ordre décroissant):
- du blanc ( ou en la diluant)
- du gris
- une pointe de sa complémentaire
- du noir
- une autre couleur
Lorsque l'on ajoute du blanc à une couleur, on l'éclaircit mais on la désature aussi.
Il vaut mieux donc peut-être selon la couleur à désaturer, lui ajouter un gris de même clarté afin de l'atténuer sans en changer la clarté.
N'oubliez pas non plus que pour le jaune, le principe est particulier, le blanc renforçant sa clarté et sa luminosité...
Et que des couleurs... comme le rouge... changent "d'allure" en les mélangeant avec du blanc... imaginez un Père Noël désaturé ... je ne sais pas si en rose il ferait le même effet ...
Et si à la perspective des couleurs,
vous ajoutez un dessin bien réalisé selon une perspective linéaire juste;
vous "floutez" un peu les couleurs dans le lointain
(le fameux "sfumato" toujours cher à Léonard)
et (ou) vous bleuissez légèrement ces mêmes lointains...
l'illusion est parfaite...
Vous entrez ainsi dans la 3° dimension....
A cogiter... à "maturer"... à tester... à appliquer!!!