Un blog
pour les passionnés de dessin, de peinture, et d' arts plastiques.
Pour ceux qui veulent apprendre : de la découverte, en passant par l'apprentissage puis la pratique ...
Pour ceux qui veulent créer.
Plus des infos sur les expos, l'histoire de l'art ....
Vous pourrez retrouver désormais le blog de L'Ocre Bleu à cette nouvelle adresse :
... a été un joli succès.
D'une part grâce à la qualité des oeuvres présentées,
Le sujet n'était pas facile, vous avez relevé le défi haut la main,
Et aussi par la convivialité de ce moment.
Malgré nombre d'entre vous qui n'avaient pu se joindre à nous,
nous étions nombreux.
Merci à Marie Lau, Myriam, Maryse, Nicole, Mireille et Mauricette
qui m'ont régalé d'une belle surprise
que je ne peux ne pas (re)partager avec vous.
Pour mieux comprendre le texte qui suit :
les parties en violet ont été lues par Marie Lau qui a joué
le rôle de " l'avocat du diable",
puis respectivement les parties de I à V ( en bleu)
ont été lues par Myriam,
Maryse, Nicole, Mireille et Mauricette.
J'ai gardé la fin du texte pour moi car... trop de compliments ,
ma modestie pourrait en souffrir ...
Ces mots me vont bien sur droit au coeur!
Je me suis donc permise de reprendre la main ( en vert dans le texte)
pour terminer ce beau texte ( merci Marie Lau)
qui résume à merveille notre année de " jeux" !
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Elle est vite passée cette année laborieuse !
Quand elle commença, on te sentit anxieuse
Car, quand tu présentas notre thème annuel,
Devant tous tes élèves attentifs aux nouvelles,
Tu as vite compris en voyant notre accueil
Que tu te heurterais à un énorme écueil !
Nous sommes dans l'ensemble, si posés, si sérieux !
Pourquoi as tu voulu nous imposer le jeu ?
I
Jeux de cartes et d'échecs et jeux de société,
C'est bon pour le moral, la convivialité.
Echiquiers et damiers m'ont fait un peu souffrir !
Les faire en perspective, quelle partie de plaisir !
On a revu aussi contrastes et dégradés,
De la Tour et Baugin ont livré leurs secrets !
Je veux bien l'accorder : les jeux dont vous parlez
On peut les pratiquer à un âge avancé !
Marelles, cordes à sauter, tous ces enfantillages
Arthrose et rhumatismes en empêchent l'usage !
II
Replonger dans l'enfance fut pour moi un bonheur
Employer les pastels, les crayons de couleur.
Je me suis retrouvée à la récréation
Où l'on jouait aux billes, à la balle, au ballon
Et puis j'ai découvert l'art Brut et Dubuffet
L'art Naïf différent des dessins d'écolier.
Je ne cultive pas les souvenirs d'antan,
Je vis dans le présent et rejette fermement
Jeux de rôle, de scène et sujets oniriques,
Carnavals bariolés et outrances du cirque.
III
J'adore les jeux de rôle et, pour mes créations
Le rêve est très souvent source d'inspiration.
Il a fait le bonheur des peintres surréalistes
Et donné des sujets à bon nombre d'artistes.
Grâce au Cirque de Seurat et ton initiative
Nous avons pu créer une oeuvre collective.
Les miroirs, devenus emblèmes de la peinture,
Me troublent car ils déforment ou copient la nature
Et s'ils sont le reflet de la réalité,
Ils nous renvoient l'image de notre vanité.
IV
Je ne suis pas Narcisse, j'ai toute ma raison,
Je ne passe pas mon temps à ma contemplation !
Mais ce brillant objet plein de subtilité
Joue avec le réel, transforme la vérité !
En étudiant Van Eyck, Vélasquez et Manet
Nous avons découvert de bien étranges reflets !
Appellerez - vous jeux ou leçons de physique
Ces cours sur les mélanges et additions optiques ?
V
Pour moi ce sont des jeux, les cours sur les couleurs
Qu'elles soient chaudes ou froides elles font mon bonheur !
Je joue sur les contrastes et leurs saturations
Sur les complémentaires c'est une jubilation !
Je joue et, avec elles, les éléments s'animent
Les formes tourbillonnent, le réel se sublime !
Soto et Delaunay, Vasarely Riley
Que de couleurs, de rythmes, d'énergie, de gaieté !
Epilogue !!
Jeux de cartes et d'échecs, marelles, cordes à sauter
Jeux de rôles, jeux de miroirs, jeux optiques.
Nous, on a aimé jouer !
Je ne peux que m'incliner devant un tel choeur !
Vous l'avez deviné : je me suis faite " l'avocat du diable"
car je suis, moi aussi , du même avis que ces charmantes dames :
le thème choisi est important,
mais ce qui l'est plus encore c'est ce que toi , Christine, tu en fais !
....
Le thème choisi est important
mais ce qui l'est plus encore c'est ce que ... nous en faisons !
Si travailler sur le jeu vous a semblé difficile
voire saugrenu au début
Cela vous a pourtant bien réussi !
Cela vous a donné
" quelques clés pour ouvrir les verrous de la création ".
Les expos en attestent de par leur originalité,
leurs richesses et leur créativité.
Je prends note tout au long de cette semaine
de vos avis et vos désirs
afin de vous concocter pour la rentrée
un nouveau thème
...
qui vous surprendra !?
Toutes les photos sont à découvrir dans l'album ci-joint
" Jeux de miroirs, jeux de reflets "
Si vous avez d'autres photos,
n'hésitez pas à me les faire parvenir,
je les rajouterai ...
...
« Un singulier objet, pareil à un os de seiche, flotte au-dessus du sol : c’est l’anamorphose d’un crâne qui se redresse lorsqu’on se place tout près, au-dessus, en regardant vers la gauche. Un sens caché et une solennité pèsent lourdement sur toute la scène. »
Anamorphoses, ou Thaumaturgis opticus, Jurgis Baltrusaitis, Flammarion.
Le tableau " Les ambassadeurs" est un double portrait : Jean de Dinteville et Georges de Selve y sont représentés, peints par Hans Holbein le Jeune en 1533.
C'est une peinture à l'huile sur bois, de 2,07 x 2,10 m, actuellement conservée à la National Gallery de Londres.
Deux personnages nous font face devant une tenture, entourés d'objets que l'on peut décrypter et observer de façon symbolique.
En savoir vraiment + : ici
Prenez le temps de lire ... c'est passionnant!
Mais ce qu'il fait l'intérêt et la célébrité de ce tableau est un objet singulier, indéchiffrable, ... sorte "d'os de seiche", en bas au centre des deux personnages, qui est en fait une image cachée, secrète ...
une anamorphose,
relire ici
qui ne peut se révéler qu'en l'observant d'un point de vue particulier, en vision rasante de la droite du tableau.
L'informatique permet de reconstituer l'image pleine et entière, mais il est possible aussi pour corriger les déformations du crâne sans utiliser un moyen informatique, d'utiliser le dos d'une cuillère,en plaçant la cuillère au sommet de l'os, à droite. Le dos de la cuillère doit s'orienter vers la gauche et être perpendiculaire à l'image du tableau. En plaçant son regard face au dos de la cuillère et en modifiant son orientation, on observera facilement le crâne sur un écran.
Si l'on dispose d'une version imprimée du tableau, on peut placer son regard dans le plan formé par la feuille et corriger la perspective.
Le secret de ce tableau n'est autre qu'une vanité des arts et des sciences,
dans la "tradition" de cette époque.
Vanité : représentation picturale évoquant la précarité de la vie et l’inanité des occupations humaines.
Crânes, bulles, fleurs, fruits, papillons, instruments de musique et horloges font partie du répertoire pictural des vanités.
...
les 01 - 02 et 3 juillet
Thème:
" Autour de l'exposition: " Paul Delvaux, le rêveur éveillé "
Exposition à Cantini
En savoir + : ici
Déroulement du stage:
Mardi 01 juillet :
Rendez vous à la Maison de quartier du Redon à 10 h.
Présentation et préparation du stage
Visite de l'exposition l'après midi.
Mercredi 02 juillet :
de 9 h 30 à 18 h. à la Maison de Quartier du Redon : nous exploitons ce que nous avons vu la veille pour un travail créatif.
Portez votre repas de midi, nous mangerons ensemble.
Jeudi 03 juillet :
de 9 h 30 à 12 h. à la Maison de quartier : on finalise...
Prix du stage:
80 € ( moitié prix pour le 2° participant d'une même famille )
+ 15 € de cotisation pour les non- adhérents à l’association.
Ne tardez pas à vous inscrire si vous êtes intéressés ... afin d'organiser au mieux la visite à Cantini.
...
... Le carton d'invitation à faire circuler
et la " marche à suivre " pour cette prochaine expo...
L’ASSOCIATION L’OCRE BLEU
Vous invite à découvrir
sa nouvelle exposition
"Jeux de miroirs, jeux de reflets"
Dessins – peintures
Du 16 au 29 juin 2014
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Vernissage Lundi 16 juin
à 18h30
Maison de quartier du Redon
361, Boulevard du Redon 13009 Marseille
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N'oubliez pas de me préciser ce que vous allez exposer
( titre du tableau, technique et taille)
Portez vos œuvres à exposer
vendredi 13 ( toute la journée) ou samedi 14 ( de 9 h 30 à 12 h.)
( pensez à m'envoyer les photos avant)
Le buffet du vernissage sera ... estival
( vu les températures que nous avons en ce moment !)
Nous accrochons samedi 14 avril à partir de 12 h.
Toutes les bonnes volontés sont attendues !!!
...
ou l'art de "la perspective secrète " ( d'après Dürer)
" Anamorphose":
( du grec ana : en remontant, retour vers, et de morphe : la forme )
un nom compliqué pour un effet " très simple" à la base du trompe l'oeil.
Historiquement, l’anamorphose est l’une des applications des travaux de Piero della Francesca sur la perspective et en est une particularité étonnante .
Elle consiste à créer une image déformée qui se recompose à partir d'un point de vue préétabli et privilégié,
soit de façon directe (murale, de sol ou de plafond)
ou révélée par un miroir cylindrique ou conique.
C'est une déformation réversible d’une image.
Les anamorphoses catoptriques requièrent la médiation d’un miroir à la différence des anamorphoses optiques (directes). Le miroir en est la grille de lecture révélatrice indispensable.
Il existe d’autres types d’anamorphoses qui peuvent être dessinées et peintes sur une variété infinie de surfaces ou de plans plus ou moins complexes, mais perçues depuis un point de vue privilégié et déterminé.
Le procédé a été étudié notamment par
Jean-François Nicéron en 1636 ( il établit une méthode où l’image dont on souhaite faire une anamorphose est déformée géométriquement.)
Andrea Pozzo (1642-1709), peintre et architecte qui publiera ses théories dans un ouvrage : "Perspectiva pictorum et architectorum",
mais aussi par
Albrecht Dürer (1471-1528),
Emmanuel Maignan (1601-1676)( il utilise le principe du portillon de Dürer en l’inversant. C'est à dire qu'au lieu de partir d’un objet et d’en construire son image ... on part de l’image qui existe préalablement et l’objet à créer est l’anamorphose qui en est la projection sur le mur.),
et Hans Holbein le Jeune (1497-15430)
...
A l’époque, le procédé semble comporter une part de magie, de secret.
C'était, il y a quelques siècles un moyen aussi de détourner la censure : certains tableaux, présentant au premier coup d'oeil un paysage anodin pouvaient cacher une scène qui l'était beaucoup moins et que l'on découvrait dans le reflet d'un miroir cylindrique ou conique !
Des " messages secrets" en images
pour public averti
...
Aujourd'hui, c'est le principe de base des fresques en trompe l'oeil,
comme pour les décors de théatre,
mais on en trouve aussi dans les "décors" urbains ou architecturaux
...
On en cotoie au quotidien :
exemple, les vélos ou les panneaux de signalisation dessinés sur la route sont très allongés pour que ... vus d'une voiture, ils soient perçus avec l'aspect habituel et les bonnes proportions.
Observez, cherchez,
et
puis dessinez aussi
...
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Nous nous y sommes essayés en cours de dessin.
Nous avons travaillé surtout les anamorphoses cylindriques en augmentant la difficulté du sujet au fur et à mesure.
Nous avons commencé avec des formes géométriques simples,
puis des images simples (genre dessins de coloriage pour enfants) ...
pour passer ensuite à la reproduction de photos ou de dessins plus complexes.
Quelques réalisations à voir,
d'autres sont en cours.
Grandissez les images ... vous y verrez mieux !
C'est un exercice très ludique, mais déroutant.
L'oeil hésite constammant entre le cylindre et la feuille...
entre la logique de la vision sur le tube et l'illogisme du résultat sur la feuille.
On a du mal à se défaire de l'habitude de regarder le bout de son crayon.
Quoiqu'il en soit, cela donne des résultats étonnants !
Surtout quand le dessin sur le papier devient incompréhensible,
et seulement visible avec l'utilisation du miroir.
Mireille Damasko
...
Notre "atelier technique" avec comme thème "le dessin" nous permet en ce moment de refaire connaissance avec un outil que nous pensons pourtant bien connaitre.
Le crayon à papier que certains appellent aussi crayon de bois, ou crayon " mine de plomb" est en fait en graphite, une variété de carbone.
Il est à la base du matériel de dessin.
Instrument avec de grandes possibilités, il permet à chacun de s’exprimer selon sa propre sensibilité.
Il donne des gris irisés et réfléchissants.
Sa fabrication a commencé au XVII° s. après la découverte d’un gisement dans le Nord de l’Angleterre.
Le graphite est mélangé à de l'argile pour en faire des crayons : plus on augmente la quantité d'argile plus le crayon est sec.
Il existe toute une variété de mines de l’extra dur :
9H à l’extra tendre : 9B.
B est la 1° lettre du mot « black » : « noir » en anglais.
H est la 1° lettre du mot « hard » : « dur » en anglais,
- Les durs : de 9H à H donnent des traits précis, et des ombres claires ; plus le numéro précédent le H est élevé plus la mine est dure.
- Les tendres de 9B à B donnent des traits foncés, utiles pour les ombres sombres.
Ils sont bien adaptés pour rendre les passages de lumière et d’ombre dans un paysage, ou le modelé d’un visage. Plus le nombre précédent la lettre est grand, plus la mine est tendre et grasse.
- Les HB ou F ( entre les 2 ) donneront un trait fin et léger. C'est le plus courant et le plus utilisé.
Pour débuter, choisissez un simple assortiment :
par exemple , HB + 2B + 4B.
* Les crayons sont souvent protégés par une gangue de bois ; c'est ainsi que nous les connaissons le mieux. Ceci grâce à un certain Monsieur Conté qui a inventé ce «crayon de bois ». Ils sont de forme cylindrique ou hexagonale.
* Mais vous pouvez trouvez des crayons graphites simplement protégés par une pellicule plastique. Ils sont aussi plus lourds que les crayons à papier car ils sont faits de graphite compressé.
Ils vous permettent de tracer des traits plus larges et plus affirmés. En travaillant sur la pointe mais aussi en les tenant sur le plat ( sur le côté) pour réaliser ainsi de plus larges surfaces, à la manière d'un travail au fusain.
* La poudre de graphite : est fine comme de la poussière.
C'est du graphite pur utilisé sous sa forme la plus « grasse ».
Elle produit une grande variété de dégradés subtils, permettant aussi de poser rapidement un sujet et de traduire le mouvement.
...
Nous avions déjà " rencontré" Sonia Delaunay
lorsque nous avions travaillé à la suite des " femmes peintres".
Je vous invite à relire l'article que j'avais écrit alors.
Relire ici
C'est à " la couleur" qu'elle restera fidèle , la " couleur" qu'elle avait partagé avec Robert et qui a irradié leur vie commune.
C'est ce qu'elle écrit dans ses " Mémoires", un an avant sa mort, à l'âge de 94 ans.
Après la mort de Robert (à l'âge de 41 ans), elle continuera en effet à porter leurs découvertes mutuelles.
Dès leur rencontre en 1909,
ils ont formé un coupe d'"agitateurs" ,
audacieux, toujours dans une fièvre créative.
Sonia n'est pas seulement la muse de Robert dans ce couple " futuriste", elle en est l'énergie dynamique à la recherche d'une nouvelle forme d'art.
Chacun des deux cherche, recherche de nouvelles pistes de création avec un même projet, s'apportant l'un l'autre des évidences qu'ils pressentaient déjà avant leur rencontre.
Leurs créations sont une véritable métaphore de leur couple : des formes colorées, géométriques, qui dansent, tourbillonnent, s'enlacent , vibrent ... de tous leurs feux colorés.
Ensemble, menant leurs recherches sur la couleur et la lumière sur la base des "contrastes successifs et simultanés" des couleurs, ils fondent " l'Orphisme", nommé ainsi par Guillaume Apollinaire qui dans son poème " Orphée" ( 1908) tentait lui aussi de retranscrire rythmiquement ce qu'il nommait " le langage lumineux".
Robert, s'appuyant sur le cubisme et le fauvisme cherche sa voie et ouvre des "fenêtres" sur la lumière pure , vibratoire, et ses " contrastes simultanés".
" C'est historiquement dans la couleur, élément fonctionnel lié à la forme, que je concevais le moyen plastique d'expression. A la couleur, je donnais le rôle unique à construire , élément rythmique et vivant et représentatif, la représentation même" ( Robert Delaunay - lettre à Albert Gleizes)
Pour Sonia, mêmes conclusions :
" La couleur seule est forme et sujet "
Mais Sonia "est" la couleur elle-même ; plus éclectique que Robert elle s'intéressera à la mode, aux tissus, aux papiers peints, aux collages, aux ballets, aux décors de théâtre, aux livres, au mobilier, à la décoration intérieure et à celle des voitures...
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Pour notre " recherche colorée" actuelle, je vous ai proposé de travailler à partir de deux oeuvres des Delaunay.
Je vous en ai donné " le dessin" ... à vous de mettre les couleurs en vous appliquant à appliquer les notions de contrastes " chaud - froid" que nous avons abordées, ceci de façon à créer une profondeur dans vos travaux.
Vous avez terminé ou à peu près, ....
Vous pouvez ainsi découvrir les deux oeuvres que j'ai prises comme point de départ.
Le but du travail , je vous le rappelle, n'est pas le même que celui qui a présidé à celui des Delaunay !
Donc vos travaux doivent être différents !
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( N'oubliez pas de cliquer sur les images pour les agrandir)
Robert Delaunay
Sonia Delaunay - "Le Bal Bullier"
("Tango" au "Bal Bullier" ; "Mouvement, couleur, profondeur, danse Bullier" [titre donné à Berlin, 1913])
Huile sur toile à matelas
97 x 390 cm
Centre Pompidou, Musée national d’art moderne
Lors de sa première présentation à Berlin, en 1913, à la galerie Der Sturm, le tableau portait le titre, Mouvement, couleur, profondeur, danse, Bullier, qui résume toute son ambition de transcription du mouvement par les formes et les couleurs.
Le titre actuel situe l’action dans le dancing du boulevard Saint-Michel fréquenté par les Delaunay, où Sonia étrennera sa fameuse « robe simultanée », célébrée par Blaise Cendrars (« Sur la robe elle a un corps », 1913).
Sonia Delaunay
La toile adopte un format panoramique amplifiant le déroulement des arabesques figurant les couples de danseurs de tango, tourbillonnant sous les halos des globes électriques.
Le thème de la danse, prétexte à la représentation du mouvement et emblématique du dynamisme de la vie moderne, était partagé par cubistes et futuristes (Gino Severini, La Danse du pan-pan au Monico, 1909, La Danse de l’ours au Moulin-Rouge, 1913,).
Il favorisait l’éclatement de la forme homogène et sa dissolution en plans abstraits, observée dans la peinture de La Prose du Transsibérien … qui succède au Bal Bullier.
Extrait du catalogue Collection art moderne - La collection du Centre Pompidou, Musée national d’art moderne, sous la direction de Brigitte Leal, Paris, Centre Pompidou, 2007
...
Vous avez déjà beaucoup bossé avec les liens
que je vous avais proposés de suivre
dans cet article,
Pour continuer à mieux comprendre comment vous allez pouvoir jouer
avec les couleurs,
n'oubliez pas d'aller faire un tour
et
là !
Sans oublier de finir de classer vos couleurs en
couleurs chaudes et couleurs froides.
Et vous serez prêts alors à faire bouger vos peintures !!!