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Un blog pour les passionnés de dessin, de peinture, et d' arts plastiques.
Pour ceux qui veulent apprendre : de la découverte, en passant par l'apprentissage puis la  pratique ...
Pour ceux qui veulent créer.
Plus des infos sur les expos, l'histoire de l'art ....

Conseil du jour

 

Vous pourrez retrouver désormais le blog de L'Ocre Bleu à cette nouvelle adresse :

http://l-ocre-bleu.fr/

 

Archives

3 mars 2014 1 03 /03 /mars /2014 06:38

 

 

 

...

"Visages de la société"

"Visages de l'intimité"

"Visages de l'esprit"

et

"Visages ... au commencement"

sont les thèmes que nous avons découverts

à l'expo proposée à la Vieille Charité.

Revoir

ici

 

a

 

Ces "visages" témoins d'une mutation de la société depuis les débuts du XX° siècle ( mis pour certains en parallèle avec des bustes de l'Antique) nous ont encouragés à poser une réflexion sur le "portrait" et sa représentation.

 

Avec deux citations (  entre autres) :

" Faut-il peindre ce qu'il y a sur un visage ?

Ce qu'il y a dans un visage ?

Ou ce qui se cache derrière un visage? "

Pablo Picasso

 

" Là où le visage disparait, commence la peinture "

Yan Pei Ming


i

 

" Un stage c'est toujours trop court ",

mais cela nous permet de partager

des moments de réflexion et de travail,

des moments de découvertes

et bien sur de faire des rencontres

et de vivre de beaux moments de convivialité.


Un grand merci à tous et toutes

pour votre participation et votre présence.

Quelques photos dans l'album " stage visages " à découvrir.


 

b

 

Pour les oeuvres terminées,

vous les découvrirez sans doute lors de notre prochaine expo!

 

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25 février 2014 2 25 /02 /février /2014 17:40

 

 

...

 

 

Le portrait est l'art du peintre.

Nombreux sont ceux qui se sont exprimés sur leur pratique.

Le peintre contemporain, Jean Hélion(1904-1987), analyse la démarche de l’artiste au travail et les rapports qu'il entretient avec le modèle.

Revient alors une interrogation, déjà présente chez Léonard de Vinci : le peintre ne se peindrait-il pas lui-même ?


Jean Helion

" L'homme à la face rouge"- 1943

Jean Hélion

François Doury / Adagp-Paris-2013


" (...) La peinture est un domaine à cheval sur la réalité et sur le rêve, à cheval sur le fait et sur le songe. Curieusement dans son existence, un visage a la même fonction, il témoigne à l’extérieur visiblement de la vie intérieure d’un être, et parfois d’un projet de vie plus grand que celui qui ne s’accomplit réellement. J’entends qu’un visage est une promesse autant qu’un fait accompli. (...)

Chaque portrait est la tentative d’accéder à ce niveau d’être, tentative rarement réussie, disons modestement esquissée, projet-promesse. C’est pourquoi il est important de peindre deux fois de suite la même personne de façon identique. Chaque fois, c’est presque la même et pourtant elle déborde. Il semble qu’autour de chaque tête il y ait une aura possible avec laquelle cette personne, surtout s’il s’agit d’une femme, joue comme on chantonne, de façon à charmer. On ne saurait mesurer l’être. Un portrait, c’est en quelque sorte un pointillé."

" (...) C’est ça la peinture : on agresse un être qui passe, à coups de pinceau, à coups de brosse, à coups de taches, à coups de dessin ; on lui demande ce qu’il est en déclarant à haute voix ce que l’on est soi-même ou ce que l’on voudrait être. Un portrait pour moi, c’est ce duel. Sans doute est-ce pour cela que mes victimes ne se reconnaissent pas tout à fait dans mon ouvrage, et pourtant je m’y attache durablement. Il ne s’agit pas d’eux seulement, mais de nous, l’un mettant l’autre en question ; tout cela au niveau où se trouve la peinture elle-même ce jour-là. ".

" (...) Mais l’acte de peindre, c’est aussi dialoguer avec la personne qui est là, peindre est d’une énorme complexité, dès qu’on y pense. Cela serait impossible si on n’en sortait pas par l’instinct, par la vitesse du regard, par la rapidité de la main qui rassemble d’un seul trait les choses les plus différentes et leur invente une parenté qui est, au fond, rêve. ".


(Mémoire de la chambre jaune).

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18 février 2014 2 18 /02 /février /2014 21:24

 

...

 

"Tout dans Cirque est combiné d'après l'harmonie par analogie, la conciliation des contraires, en vue de sensations gaies : ascendance des lignes, contrastes successifs des tons, dominante orangée très écrite qu'accentue un cadre en opposition de tons et de teintes avec l'ensemble...".

Un critique au moment de l'exposition du tableau au Salon des Indépendants en 1891.  

 

  a

" Le cirque" ( 186 x 152 cm)

 Musée d’Orsay à Paris

 

En effet  « Cirque » ou " Le Cirque" de Georges Seurat ( peint en 1890) fait suite à deux tableaux : « Parade » et « Chahut ». S'il est le troisième volet d'une série consacrée par Seurat aux attractions populaires et aux spectacles de la nuit, « Cirque » se présente surtout comme l'une des plus impressionnantes applications de ses recherches divisionnistes, tout en  poursuivant sa réflexion sur la représentation du mouvement, et ce, malgré la rigueur de la technique divisionniste.

Seurat y applique ici les théories de Charles Henry sur les effets psychologiques de la ligne et de la couleur ainsi que celles des lois du mélange optique des couleurs formulées par Chevreul et Rood.


Relire l'article sur la théorie du néo-impressionnisme

  avec l'importance de la couleur divisée

mais aussi celle de la composition des lignes :

ici

 

w - Parade" Parade "

 

z Chahut" Chahut"

 

Analyse du tableau :

 

        Il est important en premier lieu d'observer le tableau par rapport à son centre, ce qui  permet d'observer l'équilibre des masses.


b

     Ici, les 4 sujets  sur la piste : le clown de dos au tout premier plan, le Monsieur Loyal sur la droite, l'écuyère et le cheval se répartissent de façon équilibrée dans les 4 parties dessinées par les diagonales qui définissent le centre.

Le regard vers la droite du clown et l'acrobate dans un saut arrière permettent de les répartir selon une forme classique en triangle.


     Deux espaces se juxtaposent :

     *celui de la piste et des artistes, tout en courbes, en dynamique ...

     * et celui des gradins et du public, rigide, orthogonal, immobile, d'une rigoureuse géométrie.


c

  • La limite entre les deux parties passe par le centre.
  • L'organisation rigide de la partie haute du tableau contraste avec la souplesse du premier plan.

d


  • " Cirque" représente le numéro de l’écuyère du cirque Fernando (futur cirque Medrano). 

  • Seurat représente ici un plaisir populaire, et lui sert de prétexte à une critique sociale : la superposition des spectateurs est l'occasion d'illustrer la diversité sociale et ses inégalités.


  •   Le cadrage est influencé par le japonisme alors en vogue.
  • De nombreux artifices de composition permettent de guider le regard du spectateur et de créer une dynamique : le personnage du premier plan, l'ouverture sur la droite de la toile permettent d'introduire la profondeur,en suivant le ruban que tient le clown selon une oblique du bas en gauche vers le haut à droite, induite aussi par la postion de l'écuyère.

  • e

  •  
  • L'ordre des couleurs obéit aussi à des règles précises : la couleur primordiale est celle de la lumière pure, le blanc, et domine la toile.
  • Les trois teintes fondamentales : le rouge, le jaune et le bleu, sont " accordées" en petits traits répondant au rythme des lignes. 

  • seurat + cadre
  • Seurat peint directement une bordure sombre sur la toile puis continue de peindre le cadre avec le même ton : celui-ci fait partie intégrante de l’œuvre.
  •  Comme pour d'autres tableaux, Seurat fait le choix de peindre l'encadrement avec la même technique divisionniste que le reste de l'œuvre, avec une couleur qui fait ressortir la vivacité des tons de la toile, selon la loi des complémentaires.
  • ( relire ici )

 

Seurat travaillera tout l'hiver 1890-91, jour et nuit, à la réalisation de ce tableau complexe (40 personnages), en désirant le présenter au  huitième Salon des Indépendants de mars 1891.

Seurat l'y exposera, partiellement inachevé.

Il meurt subitement pendant l'exposition, à l'âge de 31 ans d'une angine infectieuse.

 Signac dira alors:  

" Notre pauvre ami s'est tué par trop de travail".

 

Le 20 mars 1891, l'exposition est inaugurée. Seurat se reproche une erreur dans le cheval. Soudain, Puvis de Chavanne, qui fut un modèle pour le jeune artiste à ses débuts, entre dans la pièce. Seurat pense qu'il va remarquer la faute qu'il a faite dans son cheval et s'en ouvre à Angrand. Puvis de Chavanne s'avance lentement, s'approche du " Cirque" ... et passe devant la toile sans même s'arrêter. Seurat est mortifié. Il sort fumer un cigare... Deux jours plus tard, il se plaint d'un fort mal à la gorge et quelques jours plus tard, une hémorragie cérébrale l'emporte ( son fils le suit dans la tombe deux semaines après du même mal , ainsi que l'enfant que portait Madeleine, sa compagne).

Signac, restera longtemps en état de choc...


 

L'oeuvre de Seurat, réalisée en moins de dix ans représente une énorme somme de travail, compte tenu de la méthode scientifique de Seurat, de ses multiples dessins ou "croquetons" préliminaires (jusqu'à trente pour la Grande Jatte) et sa technique pointilliste.

 

Seurat fut incontestablement à l’origine d’une importante révolution dans le domaine de la peinture.

  Que serait devenu son art s'il avait vécu plus longtemps ?

 

Nous avons ensemble réalisé ce tableau de Seurat.

Pour en retrouver les différentes étapes, je vous propose de les  (re) découvrir dans l'album photo " Le cirque de Seurat" ( ici) dans lequel j'ai ajouté aussi les dessins de Seurat que nous avons travaillé en cours de dessin ...

Si le coeur vous en dit ! 

Servez vous d'un papier tramé et en effleurant la surface en dessinant

vous obtiendrez cet effet pointillé.

 


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17 février 2014 1 17 /02 /février /2014 10:40

1 2 3 4 5 6 7 a b c d e seurat + cadre w - Parade z1 z2 z3 z4 z5 z6 z7 z Chahut

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13 février 2014 4 13 /02 /février /2014 22:34

 

...

et ce malgré le mauvais temps de lundi dernier.

 

Vous avez donc été nombreux à venir découvrir et apprécier les réalisations présentées sur le thème de

" L'art, un jeu d'enfant".

 

Pour prolonger le moment,

vous pouvez retrouver quelques photos dans l'album :

" L'art, un jeu d'enfant",

colonne à droite du blog

ou ici

 

Toutes les oeuvres présentées n'y sont pas ...

vous pouvez me faire passer les photos, je les rajouterai...

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10 février 2014 1 10 /02 /février /2014 10:35

1-Christine Lopez Rascol a Annie Voiret Antonin Pujol-Durand Ariane Biau Cécile Spinelli Cécile Spinelli 1 Chantal Grimal Clarisse Dumenieu Clément Rousset Dominique Goethegeluck Dominique Goethegeluck1 Dominique Rouy - Carrère Dominique Rouy Carrère 1 Elina Biau Elisabeth Baudet Elisabeth Baudet 1 Elodie Fargier Evelyne Defrance 1 Evelyne Defrance 2 Francine Francini Geneviève Payan Gilbert Martini Gisèle Ferraggioli Huguette Blès Huguette Blès 1 Isabelle Pingon Isabelle Pingon1 Jacqueline Claustre Jeanne Lacroix Jeannine Barraco Jeannine Gay Jehanne Pujol-Durand Julie Booker Léa Ruimy Mangas Marie Lau Telouk Marine Flandin Maryse Rault Maxence Karoutchi Mireille Damasko Mireille Humbert Mireille Humbert1 Monique Smadja Myriam Gaillard Nadine Charton Nicole Itier Nicole Ollivier Odette Lamballe Odile Pacchini Patricia Arles Patricia Arles 1 Silvana Viard Yves Baille z1 z2 z3 z4 z5 z6 z7 z8 z9 

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9 février 2014 7 09 /02 /février /2014 18:45

 

 

...

 

cbCela fait quelques temps que je ne vous ai pas proposé

un petit texte pour créer.


Afin de continuer à trouver l'inspiration pour notre sujet du moment

et pour compléter les sujets que vous êtes déjà en train de réaliser,

voici un poème de Théophile Gautier sur le thème du  


Carnaval



Venise pour le bal s'habille.
De paillettes tout étoilé,
Scintille, fourmille et babille
Le carnaval bariolé.

Arlequin, nègre par son masque,
Serpent par ses mille couleurs,
Rosse d'une note fantasque
Cassandre son souffre-douleurs.

Battant de l'aile avec sa manche
Comme un pingouin sur un écueil,
Le blanc Pierrot, par une blanche,
Passe la tête et cligne l’œil.

Le Docteur bolonais rabâche
Avec la basse aux sons traînés ;
Polichinelle, qui se fâche,
Se trouve une croche pour nez.

Heurtant Trivelin qui se mouche
Avec un trille extravagant,
A Colombine Scaramouche
Rend son éventail ou son gant.

Sur une cadence se glisse
Un domino ne laissant voir
Qu'un malin regard en coulisse
Aux paupières de satin noir.

Ah ! fine barbe de dentelle,
Que fait voler un souffle pur,
Cet arpège m'a dit : C'est elle !
Malgré tes réseaux, j'en suis sûr,

Et j'ai reconnu, rose et fraîche,
Sous l'affreux profil de carton,
Sa lèvre au fin duvet de pêche,
Et la mouche de son menton.



Théophile Gautier

(1811-1872)

«  Émaux et camées »



Pour ceux et celles qui n'ont pas encore "pratiqué" cette forme d'inspiration : vous lisez le poème qui ne peut que vous suggérer des images , des émotions que vous allez essayer de capter et de poser sur le papier.

Faites un croquis comme l'on prend des notes.

Puis essayez de trouver des documents ( dans des magazines, des journaux, des livres ... ou internet) qui vous permettront de composer votre réalisation.

Je rappelle souvent que ce n'est pas une " explication de texte", c'est simplement un point de départ pour une inspiration ...





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5 février 2014 3 05 /02 /février /2014 08:45

 

 

...

Il aura lieu les 25, 26 et 27 février,

 

 

Thème :

Nous travaillerons sur celui proposé par la nouvelle exposition

présentée à la Vieille Charité.


"Visages, Picasso, Matisse , Warhol"

En savoir plus sur l'expo :

ici

La représentation de la figure humaine dans l’art a considérablement évolué depuis la Renaissance jusqu’au début du XXe siècle. Avec les transformations de la société dues à la deuxième révolution industrielle, l'atrocité des guerres et l'épanouissement de l'individualisme, le portrait change. Il montre désormais l’individu en tant que sujet psychologique et reflète ses questionnements, désirs et pensées. Une nouvelle position de l’homme émerge, étranger au monde qui l'entoure, tout autant qu'à lui-même. L’exposition réunit cent cinquante œuvres des plus grands artistes modernes et contemporains : Picasso, Hopper, Magritte, Bacon, Giacometti, Man Ray, Warhol, Robert Mapplethorpe, Basquiat, Boltanski, Ruff ou encore Desgranchamps.

Exposition organisée par la Réunion des musées nationaux – Grand Palais et la Ville de Marseille/Centre de la Vieille Charité.

- See more at: http://www.grandpalais.fr/fr/evenement/visages-picasso-magritte-warhol#sthash.Cg0czn34.dpuf

La représentation de la figure humaine dans l’art a considérablement évolué depuis la Renaissance jusqu’au début du XXe siècle. Avec les transformations de la société dues à la deuxième révolution industrielle, l'atrocité des guerres et l'épanouissement de l'individualisme, le portrait change. Il montre désormais l’individu en tant que sujet psychologique et reflète ses questionnements, désirs et pensées. Une nouvelle position de l’homme émerge, étranger au monde qui l'entoure, tout autant qu'à lui-même. L’exposition réunit cent cinquante œuvres des plus grands artistes modernes et contemporains : Picasso, Hopper, Magritte, Bacon, Giacometti, Man Ray, Warhol, Robert Mapplethorpe, Basquiat, Boltanski, Ruff ou encore Desgranchamps.

Exposition organisée par la Réunion des musées nationaux – Grand Palais et la Ville de Marseille/Centre de la Vieille Charité.

- See more at: http://www.grandpalais.fr/fr/evenement/visages-picasso-magritte-warhol#sthash.Cg0czn34.dpuf
Visages, Picasso, Magritte, Warhol

   

Visages, Picasso, Magritte, Warhol

 

La représentation de la figure humaine dans l’art a considérablement évolué depuis la Renaissance jusqu’au début du XXe siècle. Avec les transformations de la société dues à la deuxième révolution industrielle, l'atrocité des guerres et l'épanouissement de l'individualisme, le portrait change. Il montre désormais l’individu en tant que sujet psychologique et reflète ses questionnements, désirs et pensées. Une nouvelle position de l’homme émerge, étranger au monde qui l'entoure, tout autant qu'à lui-même. L’exposition réunit cent cinquante œuvres des plus grands artistes modernes et contemporains : Picasso, Hopper, Magritte, Bacon, Giacometti, Man Ray, Warhol, Robert Mapplethorpe, Basquiat, Boltanski, Ruff ou encore Desgranchamps.

Exposition organisée par la Réunion des musées nationaux – Grand Palais et la Ville de Marseille/Centre de la Vieille Charité.

- See more at: http://www.grandpalais.fr/fr/evenement/visages-picasso-magritte-warhol#sthash.Cg0czn34.dpuf

 

Déroulement du stage:

 

Mardi 25 février : Nous visiterons l'expo dès le matin.

Nous définirons l'heure et le lieu de rendez-vous de façon plus précise selon les inscrits.

  • - Prévoyez de quoi faire des croquis et des photos

  • - Un petit restau ?

 

Mercredi 26 février : de 9 h 30 à 18 h. à la Maison de Quartier du Redon :  

  • - Je vous lancerai des pistes pour exploiter ce que nous aurons vu la veille.

  • - Portez votre repas de midi, nous mangerons ensemble.

 

Jeudi 27 février : de 9 h 30 à 12 h. à la Maison de quartier : on finalise...

 

 

Prix du stage: 80 €   

( moitié prix pour le 2° participant d'une même famille )

+ 15 € de cotisation pour les non- adhérents à l’association.

 

Ne tardez pas à vous inscrire si vous êtes intéressés ...

pour savoir combien nous serons pour la visite de l'exposition

et pour pouvoir éventuellement réserver.

Merci!

 

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2 février 2014 7 02 /02 /février /2014 08:57

 

 

...

 

L’ASSOCIATION L’OCRE BLEU

Vous invite à découvrir 

sa nouvelle exposition

 

 

" L'art ... un jeu d'enfant !? "

  a

 Dessins – peintures  

  

Du 10 au 24 février 2014


**************


Vernissage Lundi 10 février

à 18h30


Maison de quartier du Redon

361, Boulevard du Redon 13009 Marseille 

 

( cette invitation est à faire circuler auprès de votre famille et de vos amis)

 

.................................................................................................................

 

N'oubliez pas de me préciser ce que vous allez exposer

( titre du tableau, technique et taille)

 

Portez vos œuvres à exposer

vendredi 07( toute la journée) ou samedi 08 ( le matin)

( pensez à m'envoyer les photos avant)


Le thème du buffet sera

sur le thème de l'enfance ... bien sûr ! 


Nous accrochons samedi 08 février à partir de 12 h 15,

toutes les bonnes volontés sont attendues !!!


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1 février 2014 6 01 /02 /février /2014 10:03

 

 


Le Néo-Impressionnisme c'est avant tout

le mélange optique des couleurs grâce à la couleur divisée.



Nous avons déjà abordé ce principe du mélange optique des couleurs ( revoir ici) qui s'impose alors à Signac et Seurat, à la suite de leur rencontre avec Chevreul (" Loi du contraste simultané des couleurs" 1839) mais aussi avec Charles Henry, un jeune savant qui publie en 1885 : " Introduction à une esthétique scientifique".



Pour Seurat, si l'on soumet la couleur à des lois fixes,

celle- ci " se peut enseigner comme la musique".

Son but sera donc de créer la " partition" permettant aux artistes

de faire jouer les couleurs entre elles pour approcher ainsi " l'harmonie".

La peinture doit pouvoir être traitée comme la musique.

Cette analogie va fonder la base du néo-impressionnisme.



Techniquement, pour créer cette partition des couleurs, il faut étudier les phénomènes de la vision et les effets d'optique. Delacroix et certains scientifiques s'y sont déjà intéressés : Charles Blanc (" Grammaire des arts du dessin" 1867), Sutter, Odgen Rood ...



" Il y a des yeux de coloriste comme il y a des voix de ténor, mais ces dons de la nature ont besoin d'être fécondés par la science pour parvenir à leur complet développement".

( David Sutter - " Les phénomènes de la vision" en 1880 )



Mais si la couleur est d'importance pour l’harmonie d'une peinture,

pour les néo-impressionnistes le pouvoir des lignes l'est tout autant.

Car après avoir acquis une certaine maîtrise des théories du mélange des couleurs en lien avec le phénomène de la vision et leur application à la peinture, Seurat cherche encore à résoudre un autre problème :

Faire concorder les lignes du tableau vers l'harmonie

tout  comme il cherche à y faire concorder les couleurs.



C'est grâce à Charles Henry que Seurat approche une réponse à ses questions : selon ce jeune génie, des sensations sont associées à chaque type de ligne.

(Jeune génie car à 27 ans, Charles Henry a déjà publié 19 ouvrages traitant de biologie, mathématique, chimie, physique, musique, peinture, littérature, et poésie !),

Ainsi, par exemple le plaisir est associée aux lignes montantes ou allant de gauche à droite, et aux couleurs chaudes ; tandis que le contraire sera ressenti par des lignes descendantes ou orientées de droite à gauche, tout comme les couleurs froides.



Avant même de commencer la réalisation de l’œuvre,

l'artiste se doit donc de définir les lignes et les couleurs à utiliser.

 

Tous ces préceptes ont été rigoureusement suivi dans la dernière grande toile de Seurat: " le cirque", que nous étudierons cette semaine.

 




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