...
Nous avons passé une agréable soirée lundi à l'occasion de notre vernissage.
Je rassemble encore les photos et vous les présenterai dès que possible.
Notre thème de "Marseille et les marseillais"
m'a rappelé qu'il y a quelques années
j'avais déjà travaillé sur le thème de
" la célèbre partie de cartes " de Pagnol ...
Quoi de plus marseillais !
Pour cette expo , je me suis donc dit
que j'allais retravailler ce thème,
...
J'ai donc repris mon dessin qui date de
.... 1991 ( et oui ! )
" La partie de cartes" - Dessin au crayon - Ch. Lopez Rascol
et un travail sur soie
que j'avais réalisé aussi la même année !
" La partie de cartes" - Peinture sur soie - Ch. Lopez Rascol
Mais j'ai eu envie de faire quelque chose de différent et toutefois en lien.
J'ai repris la même ambiance,
les mêmes tonalités,
...
mais j'ai changé les acteurs :
et j'y ai placé mon père
( qui aimait beaucoup la réalisation sur soie que j'avais faite)
en compagnie de son père ( donc mon grand-père)
et de son frère ( donc mon oncle)
dans une partie de carte imaginée,
qui me permet de dire que " la célèbre partie de cartes " de Pagnol ...
devient un peu " ma partie de cartes".
" Ma partie de cartes " Acrylique - Ch. Lopez Rascol
Vous voulez entrer dans le jeu ...
il reste une chaise vide !
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Le texte :
Tu te rends compte comme c'est humiliant ce que tu fais là ? Tu me surveilles comme un tricheur. Réellement, ce n'est pas bien de ta part. Non, ce n'est pas bien.
PANISSE (presque ému)
Allons, César, je t'ai fait de la peine ?
CÉSAR (sarcastique)
Non, tu me fais plaisir.
PANISSE
Allons, César.
CÉSAR (très ému)
Quand tu me parles sur ce ton, quand tu m'espinches comme si j'étais un scélérat... Je ne dis pas que je vais pleurer, non, mais moralement, tu me fends le cœur.
PANISSE
Allons César, ne prends pas ça au tragique !
CÉSAR (mélancolique)
C'est peut-être que sans en avoir l'air, je suis trop sentimental. (A Escartefigue.) A moi il me fend le cœur. Et à toi, il ne te fait rien ?
ESCARTEFIGUE (ahuri)
Moi, il ne m'a rien dit
CÉSAR (il lève les yeux au ciel)
O Bonne Mère ! Vous entendez ça !
(Escartefigue pousse un cri de triomphe. Il vient enfin de comprendre, et il jette une carte sur le tapis. Panisse le regarde, regarde César, puis se lève brusquement, plein de fureur.)
PANISSE
Est-ce que tu me prends pour un imbécile ? Tu as dit : « Il nous fend le cœur » pour lui faire comprendre que je coupe à cœur. Et alors il joue cœur, parbleu !
(César prend un air innocent et surpris.)
PANISSE (il lui jette les cartes au visage)
Tiens, les voilà tes cartes, tricheur, hypocrite ! Je ne joue pas avec un Grec ; siou pas plus fada qué tu sas ! Foou pas mi prendré per un aoutré ! (Il se frappe la poitrine.) Siou mestré Panisse, et siès pas pron fin per m'aganta !
(Il sort violemment en criant : « Tu me fends le cœur. »)
Le film
Le revoir encore une fois !?
Vous en avez même la traduction en anglais !