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31 mars 2009 2 31 /03 /mars /2009 07:41

Serge de Diaghilev (1872- 1929), en Russie vit dans les milieux d'avant-garde et fonde une revue artistique; passionné de musique et de peinture, il essaie de faire connaître le mouvement impressionniste et la musique française : Debussy, Ravel, Dukas…




Extraits du " Boléro de Ravel"

Paris le fascine, il vient y présenter des expositions d’art russe et y organise aussi des concerts.

Il va tenter « l’aventure des ballets » (qui pour lui, reste le meilleur moyen d’illustrer la musique et la peinture) après sa rencontre avec Nijinski qu’il découvre à l’école impériale de Saint Pétersbourg.

Ce jeune danseur «  coupe déjà le souffle » à ses propres maîtres ; il va concrétiser pour Diaghilev une esthétique et donner «  corps à ses rêves ».


C’est ainsi qu’au printemps 1909 qu’une troupe de jeunes venus des bords de la Moskova arrive sur la scène du Châtelet à Paris et en ramenant avec eux des traditions de la danse que les européens croyaient perdus, provoque un véritable «  feu d’artifice »


Nijinski redonne au danseur toute sa place, et partage la scène avec «  la Pavlova »  et Karsavina.

La danse classique qui semblait alors dépassée, revient avec une vie nouvelle.

D’année en année, le répertoire s’élargit.


Affiche de Bakst pour le "Prélude à l'Après-midi d'un Faune" (1912)

Debussy-Mallarmé-Nijinski


La création du Sacre du printemps fut une véritable bataille ; L’après-midi d’un faune, un véritable scandale mais Rodin le plébiscita.

Diaghilev apparaît aux yeux de la jeunesse comme un véritable novateur.

Successivement, Fokine, Nijinski, Bronislava, Nijinska, Massine, Balanchine, Lifar travaille avec Diaghilev… tous sont fabuleux et tous deviennent des maîtres.


Mais la magie des ballets russes est surtout due à Vaslav Nijinski.

D’origine polonaise, dans sa famille on compte 5 générations de danseur.

On dit que son pied avait subi une déformation (ou une nouvelle conformation) qui lui permettait de sauter d’une façon prodigieuse.

Elève de l’école de Saint Pétersbourg, c’est sa rencontre avec Diaghilev qui décide de son avenir.

Il est danseur et aussi chorégraphe : L’après- midi d’un faune, la première chorégraphie du Sacre, Jeux,
Il a été l’inoubliable interprète de Petrouchka, Shéhérazade, Le spectre de la rose, Giselle, Daphnis et Chloé.





... Mais en 1918, il fallut l’interner… Il avait 28 ans (il mourut en 1950)


 « Entre la mimique et la plastique l’accord est absolu, le corps tout entier signifie ce que veut l’esprit : il a la beauté de la fresque et de la statue antique ; il est le modèle idéal d’après lequel on a envie de dessiner, de sculper » Rodin


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